La valse du temps

 

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J’avais à cœur de vous parler du temps. Dernièrement, s’il y a bien quelque chose dont j’ai besoin, c’est de temps. Du temps pour avancer mes projets, du temps pour lire, du temps pour échanger, du temps pour concrétiser, pour écrire…la liste peut vite être longue. Quand je vous écris cela, j’ai une sensation de vertige, tellement la valse des choses nécessitant du temps semble sans fin.

Pourtant, qu’est-ce que le temps ? Samedi, lors de mon anniversaire, j’ai eu la surprise de me rendre au Planétarium de Montréal pour assister à deux visionnages, l’un se nommant « vertiges », l’autre « tempo » (voir vidéos à la fin de l’article). Les deux parlent d’un unique sujet : qu’est-ce que le temps ?

Cela nous rappelle que le temps provient du cycle du soleil ou encore de la lune. Qu’il provient, au delà de tout ça des saisons…de la nature. Mais c’est nous les hommes qui l’avons précisé avec les années, passant des cadrans solaires aux montres que nous connaissons aujourd’hui. Toutefois, la question subsiste, qu’est-ce que réellement le temps? Les projections du planétarium ont ainsi aborder la notion d’espace et même de dimensions multiples pour tenter de l’expliquer.

Ces projections m’ont rappelées l’importance du temps dans notre société, mais au delà de ça, l’importance du rythme. Car le temps, qu’est-ce à part un rythme ? Et un rythme, qu’est-ce à part une vibration ? Peu importe au final, il est là, le temps passe et souvent nous pouvons nous mettre à lui courir après.

Nous pouvons alors décider de continuer ainsi, de lui laisser avoir une influence sur nous…ou au contraire ne plus se laisser influencer par lui, être hors du temps. Ça vous fait rêver ? Et pourtant, cela existe. Je suis certaine que dans vos souvenirs vous avez des moments qui vous paraissent hors du temps. Même quand vous vous y trouviez, vous aviez cette sensation que ce moment n’avait pas de fin. Je vous le dis, le temps n’existe pas. Les cycles oui. En jardinage nous le voyons bien, il y a un temps pour semer, pour couper etc…Il en va de même pour tout un chacun, tout le monde a son rythme, mais tout le monde ne le respecte pas. Bien sûr, on va me parler des échéances extérieures. Un travail à remettre avant tel jour. Oui, cela fait partie de notre réalité, mais la façon dont nous réagissons face à ces échéances ne dépend que de nous.

Je ne dis pas que c’est facile, je ne fais que remettre cela en toute conscience. Bien souvent, nous ne sommes pas honnêtes envers nous-même. Nous disons ne pas avoir de temps pour commencer à faire du sport, par exemple, alors que nous naviguons sur internet. Ce n’est qu’un exemple. L’important à retenir est que nous priorisons, nous savons faire ça, alors pourquoi ne pas le faire pour les obligations, mais également pour les choses qui nous tiennent à cœur ? Prioriser, c’est s’affirmer dans son pouvoir personnel, dans ses choix. Je choisis de faire ça au lieu de ça car cela compte plus pour moi. Et non plus, j’ai fais cela, et non cela car je manquais de temps.

La subtilité ici, est de se dégager de l’emprise du temps, et cela commence par notre esprit et notre affirmation. Pour certains, dire non à quelqu’un d’autre est difficile. La peur du rejet, de ne plus être aimé est présente. Par contre, dire oui et ne plus savoir comment tout gérer car les épaules ne peuvent plus en porter, cela est de l’ordre du naturel. Et bien non. Pensons à nous respecter afin que les autres nous respectent. Voyez comme les enfants à 2 ans (cycle marsien) disent « non » pour tout et pour rien. Ils sont dans l’affirmation de leur être, ils n’ont pas cette peur, cette pensée du rejet. Et les parents les aiment toujours, non ?

Il y a toujours un enfant en nous, il y a toujours de la légèreté qui ne demande qu’à s’exprimer. Voyez quand vous êtes fatigués, que vous n’en pouvez plus, comme il vous est difficile de sourire, d’être en paix. Cette fatigue, ce manque de vitalité provient du fait que votre créativité n’a pas pu s’exprimer depuis longtemps, qu’il n’y a pas eu de moment à vous pour vous recentrer…Alors prenez le temps pour vous, ne le voyez plus comme un ennemi, mais comme un allié. Voyez le temps comme un cycle et parfois, quand vous ressentez qu’une pause est nécessaire, c’est qu’elle l’est vraiment. Alors oui, vous allez me dire qu’à ce moment là un collègue vient vous poser une question…et là je vous dirais dîtes « non ». Dîtes lui que vous lui revenez dans un instant. Dire non c’est s’affirmer dans son individualité, c’est dépasser ses peurs, et se respecter dans son cycle.

Allez à votre rythme, respecter celui de l’univers et osez 🙂 Voilà le meilleur que je vous souhaite pour les semaines à venir.

Prenez soin de vous

© Ozalee

Je vous invite de tout coeur, si cela vous est possible, d’assister à ces projections au planetarium de Montréal