Joséphine Wall – peinture
C’est un thème récurrent actuellement. Créer sa réalité. Prendre possession de son pouvoir créateur. Plus j’avance sur mon cheminement, plus je me rends compte que c’est la clef de voûte, là où tout un chacun passe à un moment ou un autre de sa vie. Ça peut paraître banal à force d’entendre cela. Certains vont dire « mais ce n’est pas si simple ». J’ai envie de dire, et si ça l’était?
Alors attention, il y a le fait d’énoncer une intention, d’y croire dur comme fer, mais il y a aussi les actions à mettre en place pour sa réalisation. Je m’explique: je peux croire fermement, de toutes mes forces que je vais écrire un livre. Je peux même affirmer que je suis écrivain…Mais nous sommes bien d’accord, qu’ici, il ne faut pas simplement y croire, il faut se mettre à la création dans le monde concret.
Comment fait on ça? Simplement: un petit peu chaque jour. Mon intention est d’écrire un bouquin. Mon intention n’est pas de claquer des doigts et hop, le bouquin est là sous mes yeux! Donc, il convient de l’écrire ce livre. C’est là que le mental embraye: « peut-être devrais-tu attendre l’été, tu auras plus de temps ». Ou encore « gardes cette idée, en réserve, quand ce sera le temps… » et pas la moindre « Je n’ai pas commencé que je n’en vois pas la fin « (concrètement ici, si on ne commence pas, sûr que la fin parait toujours aussi lointaine). On l’aura compris, le moment parfait pour notre mental n’existe pas…alors qu’est-ce qu’on fait?
Là, on dit stop au mental, on dit stop aux attentes qu’on peut avoir sur soi-même et on s’y met! Oui, aussi simple que cela. Peu importe que chaque jour on écrive 2 minutes, ou 1h00, ce qui compte c’est de prendre du temps pour cela.
Alors là, je parle d’un livre pour imager mon propos, mais cela peut être pour se remettre au sport (oui on se « remet » toujours au sport ^^). Peu importe que ce soit 5 minutes de courses, ou plus, ce qui compte c’est d’instaurer la répétition. Car plus on nourrit concrètement ce projet qui est le nôtre, plus il prend de la consistance (de l’âme un tiers = matière)
C’est ici que réside toute la subtilité, ou certains diraient même l’ambivalence de notre pouvoir créateur. A savoir que ce n’est pas tout d’être dans l’intention, il faut agir dans le sens de cette intention. Pour dire simple, il faut se mettre en connexion à cette intention et être en accord dans nos gestes avec elle. Si je dis que je vais écrire un livre et que je ne prends jamais du temps pour cela dans mon quotidien, et bien ce livre n’existera pas. Il ne pourra pas prendre vie (s’incarner = un car né).
Je tenais à parler de cela car d’une part, j’aimerai que tout un chacun se reconnecte à sa joie profonde. Il y a bien des moments de vie où vous vous sentez en joie. Il y a bien eu, peut-être dans l’enfance, des passions que vous aviez, ou des envies, qui vous faisaient frémir de la tête au pied. Prenez le temps de vous réconcilier avec cette sensation, avec cette joie, ces passions…Apprivoisez-vous, permettez-vous de l’espace pour ressentir à nouveau cette joie. Car la joie est une indication de votre chemin (certains parleront de mission de vie). Nous cherchons tous le bonheur, c’est ce qui nous motive au jour le jour…Alors oui, le pouvoir créateur vise à le vivre…Le tout est de se donner les moyens.
Ici pas de limitations, on a tous les moyens qui sont les nôtres, les potentiels, dans un moment donné. Savoir apprendre de ce qu’on a sous la main, comprendre que nos aspirations ne connaissent pas de limites, ni dans le temps, ni dans l’espace, est la porte grande ouverte vers la réalisation de vos souhaits les plus profonds.
Alors vous commencez quand?
© Ozalee