Respect de Soi

Est-ce important pour vous d’avoir raison ? D’entendre, ou de lire quelque chose et devoir affirmer votre vérité ? Je ne parle pas ici de partage. Je parle de jouer sur un mot, de revenir mettre son grain de sel encore et encore, alors qu’on ne vous a rien demandé ? Si tel est le cas, sans aucun doute, que malgré toute la bonne intention du monde, c’est votre ego qui vous joue un tour.

J’ai remarqué, par expérience, que parfois je ne supportais pas la critique. Je ne supportais pas qu’une personne me juge. Cela venait toucher une corde sensible, un quelque chose qui me faisait sentir coupable, au point que j’en venais à me justifier, rentrant dans le jeu de mon ego. Et pourtant, à quoi cela servait-il, à part de m’enfoncer un couteau, toujours et encore, à chaque remarque de l’autre qui jouait au même jeu ?

J’ai appris et apprends toujours que lire une critique ou l’entendre et ne rien ressentir physiquement parlant (comme une boule dans le ventre) est signe de lâcher prise et d’ouverture saine. L’autre a le droit d’avoir son opinion, sans aucun doute qu’il n’a pas le droit de me juger, mais dois-je user de mon énergie pour alimenter ce jugement envers moi ? Non. Je vous l’accorde, cela est souvent plus facile à dire, qu’à faire, mais avec le temps on apprend, car notre plus grand maître reste l’expérience. Je vous le dis, en écrivant des articles comme je le fais, je suis confrontée autant aux remerciements (merci à vous) qu’aux critiques. Un tel va me parler de sa vision de mon texte en la critiquant, alors même que ce n’est pas le message que j’ai voulu faire passer.

Et vous savez quoi ? Et bien j’apprends à lâcher prise. Je l’avais déjà mentionné dans un autre article, mais au final c’est sa vision de mon texte, c’est ce qu’il était prêt à lire, à ressentir et ça ne m’appartient pas. Je ne veux pas dire que je ne suis pas responsable de mes écrits, mais pour être totalement honnête avec vous ces derniers s’écrivent bien souvent malgré moi. Alors oui, j’en comprends le sens, mais je suis loin à mon niveau, d’en comprendre la portée. Je pense d’ailleurs ne jamais la comprendre et c’est très bien comme ça. J’aime transmettre, partager, dois-je me blâmer ou me museler pour cela ? Je ne le crois pas. J’aspire à quelque chose de plus grand que mon ego meurtri, ou celui de l’autre qui se glorifie face à moi. J’aspire à une plénitude de l’être, aussi idéaliste que cela semble être, simplement car j’apprends de la vie, de la nature, que tout a un cycle.

J’apprends également sur ma valeur personnelle. Sur la valeur que j’accorde à mes services, à moi-même. Il y a peu de temps, on m’a soufflé que j’accordais trop de temps à mes clients lors de mes consultations car je dépassais sans arrêt l’horaire promis. En agissant ainsi, je ne respectais pas ma valeur personnelle, et en plus je gaspillais mon énergie. Je la gaspillais, car je pourrai l’utiliser à écrire un article, ou à recevoir une autre personne. On m’a appris récemment que l’énergie, la notre, est sacrée, et qu’en l’utilisant avec sagesse, je serai plus efficace dans la mission qui est la mienne. Cela m’a fait du bien à entendre, simplement car je me sentais mal de couper court à une consultation car le temps s’était écoulé…Mais en même temps, n’est-ce pas ce que chacun fait après sa journée de travail ? J’aime ce que je fais, je vous aime, tous dans votre chemin, mais je dois aussi me respecter, apprendre à me régénérer et à ne pas me disperser en me disant « ce n’est pas grave, j’ai du temps après cette personne ». Et puis ensuite le reste de la semaine, ne pas arrêter de me dire « que je manque de temps ». Vous comprenez ce que j’ai appris ?

J’ai appris que se respecter soi, c’est respecter l’autre. Respecter le temps qui nous est offert, c’est en faire bon usage et d’offrir durant ce temps, le meilleur de soi-même. J’ai appris qu’avoir raison ne dessert nullement mon cœur qui possède la sagesse éternelle, comme le vôtre. J’ai appris, que tout ça, toutes ces données qui ne semblent pas avoir de lien, ont en un, et pas le moindre : l’énergie. C’est elle qui est venue par le souffle, qui nous permet de nous animer, d’être incarné. Alors je respecte mon énergie afin de respecter la vôtre. Et en ce jour, je sens mon cœur plein de gratitude envers la vie, mais également envers vous. Je vous remercie. Je vous dis merci.

© Ozalee

Crise identitaire

Certaines personnes aiment en mettre d’autres dans des cases. Mettre des personnes dans des cases, c’est les limiter. Mettre des personnes dans des cases revient à dire qu’aucune évolution n’est possible. A dire vrai, mettre des personnes dans des cases a quelque chose de rassurant. Tout est bien rangé. Mais peut-on sincèrement ranger des personnes comme on range des livres ?

Je vous le dis, quand vous dîtes à quelqu’un que ce qu’il fait c’est « telle chose » cela peut autant le définir, que le limiter. C’est ici que peut avoir lieu la crise identitaire.

Avez-vous une qualité qui vous est personnelle ? Une qualité par laquelle les autres vous définissent régulièrement ? Cela peut être par votre travail, par votre passion, par un trait de caractère. Et puis de s’amuser à catégoriser votre voisin, qui pratique la même activité que vous, sauf que lui sa spécialité sera différente de la vôtre. Pourtant initialement vous avez suivi la même formation, par exemple, ou vous avez voyagé au même endroit. Mais comme par soucis « qu’il y ait de la place pour tout le monde », certains vont chercher à spécifier, en d’autres mots à mettre dans des cases.

Avez-vous déjà ressenti le côté limitant de cette case ? Et chose encore plus étrange, malgré votre rejet intérieur d’être dans cette case, de vous sentir agressé (en danger) quand quelqu’un vient parler du même sujet que vous, avec Votre spécialité ? Si oui, cela est du à votre mental qui s’accrochait, bien malgré lui à cette case. Car après tout, l’âme n’a pas besoin de mot, elle est, mais le mental a besoin de définir, s’apparenter, s’accrocher. Et c’est l’effet pervers de la « case ». Cet effet qui vous retire tout crédit du cœur pour celui du paraître. Mais ce qui paraît peut disparaître, mais jusqu’à présent je n’ai rien vu discoeurer (je n’ai vu aucun coeur disparaitre 😉 ).

Alors oui, je vous le dis, si vous ressentez une crise identitaire face à votre entourage qui désire vous mettre dans une case, ne vous laissez pas emprisonner. Soyez, rayonnez, mais ne combattez pas. Il ne sert à rien d’user de votre énergie pour faire comprendre à un mental que ce que vous faîtes, ou ce que vous êtes, ne peut se cantonner à un mot, une phrase. Car ce qui ne se cantonne pas est libre d’évolution. Et ça, je vous le dis, est ce qui fait le plus peur à bon nombre de personne. L’évolution est l’éveil de la conscience qui permet à celui qui a entreprit le chemin, de le poursuivre contre vents et marées tout en profitant des éclaircies et des bains de soleil.

Ne laissez personne vous retirer cela, et n’hésitez pas à sortir des cases, à oser là où personne, même pas vous, n’aviez osé vous imaginer. Ainsi, vous toucherez à la magie de la vie. Ainsi, vous serez en plein pouvoir de votre puissance personnelle et de votre pouvoir créateur.

© Ozalee

L’amour de soi

 

Le chemin est ainsi fait, qu’on ne sait jamais ce qu’il se trouvera au prochain tournant. Parfois, on peut se sentir tellement bien, tellement aligné, qu’on ne comprend pas toujours ce qui est entrain de se produire. L’émotion nous assaille, nous titille, s’insinue dans notre être, jusqu’à notre cœur. C’est ce qu’il s’est produit pour moi pas plus tard qu’hier. Cette émotion, c’est la tristesse. Rien de grandiloquent, presque trop banal. Pourtant, la tristesse est une émotion qui peut siéger en soi pendant des années, sans que nous nous en rendions compte.

Elle a comme amie la colère, ou la frustration. Elle nous donne la sensation que nous retenons du feu, alors même qu’il s’agit d’eau stagnante. Que se passe-t-il quand quelqu’un jette une pierre dans de l’eau stagnante ? En apparence rien. La surface commet quelques bulles et bien souvent rien. Pourtant, cette pierre va bien quelque part…je vous le dis, elle va tout au fond de notre cœur. Et ce cœur qui devient lourd pleure. Il pleure de ne pas être entendu, de ne pas être allégé, de ne pas être aimé.

La tristesse a une autre amie : l’estime de soi. Pas celle positive bien entendu, sinon nous sentirions de la joie. Le fameux manque d’estime de soi. Bien souvent il provient de l’enfance. Pour obtenir l’estime nous avons chacun adopté un comportement différent, mais un comportement qui nous offrait l’opportunité d’obtenir l’estime de notre environnement immédiat. Et quand il n’en est rien, et bien nous avons beau nous aimer, nous réaliser, il peut y avoir encore une faille dans notre cœur. Sans avoir connu de dégâts des eaux, vous imaginez bien qu’une faille laisse passer l’eau. Qu’une faille affaiblit toute structure si on ne fait rien. Ça provoque alors des perturbations soudaines quand une personne, une situation, malgré elle, nous renvoie à notre manque d’estime.

C’est une douleur diffuse, que notre être, notre âme ressent profondément. Que faire me demanderez-vous quand cela arrive ? Que faire pour se réconcilier avec soi-même et s’offrir l’inestimable estime de soi ? Je vais laisser la parole à l’univers pour y répondre si vous le voulez bien.

Il n’y a pas de tristesse plus profonde qu’un sentiment d’abandon. Je vous le dis, ne pas s’être senti aimé, ne pas s’aimer soi-même, revient à être abandonné. Alors oui, un manque se crée, un creux, tellement intense et profond qu’il peut devenir une cachette. Vous faîtes des choses pour combler ce vide, mais ce vide est en vous, il ne vient pas de l’extérieur. Comment faire pour ressentir l’abondance ? (voyez-vous le lien entre abandon et abondant? Il n’y a pas de hasard). S’abandonner. Au lieu d’ériger des limites, des frontières autours de ce vide, plongez à l’intérieur de celui-ci.

Sans le savoir vous possédez en vous une ouverture pour atteindre l’abondance. Le tout est de permettre aux choses d’entrer à l’intérieur de ce creux. Mais c’est le cas me répliqueront certains, même que ça fait mal. Je vous dirai que ce n’est pas vrai. Ce n’est pas car les gens entrent dans ce creux que cela fait mal. C’est car leurs mots, leurs gestes, leurs paroles s’écrasent sur vos barrières intérieures. Sans barrière, pas de choc, pas de perturbation, juste une opportunité d’accéder à l’abondance de l’univers. L’autre n’est pas en accord avec votre pratique, votre façon d’être, alors même que vous avez érigé la sensation de tout faire comme il faut ? Acceptez, recevez cette abondance de point de vue, cette différence. Voyez au delà des mots/maux, qu’est-ce que cette information vous offre sur cette personne ? Qu’est-ce que cette information vous offre sur vous-même ? Dans votre cas, cela vous montre que vous ne vous aimez pas suffisamment car vous êtes prêt à vous remettre en question sur un seul avis qui n’allait pas dans votre sens.

La peur de ne pas plaire, de ne plus être aimé est ce qui vous limite dans votre vécu. Osez, nous ne le répéterons jamais assez. Osez non pas pour prouver quelque chose au monde, mais bel et bien car en osant vous dépasserez vos limitations, vos barrières. En osant vous remarquerez que les compliments, les marques d’attention sincères des autres peuvent entrer en vous et vous faire du bien, au même titre que les avis contraires. Sans frontière du cœur se crée la véritable solidarité d’âmes. Celle là même de respecter le chemin de son voisin car vous êtes un et tous à la fois. Vous êtes conscience, celle là même qui ne juge pas, celle la même qui possède un cœur vulnérable mais si vaillant à la fois !

 

© Ozalee

 

Découvrez la Nouvelle lune de vendredi 20 mars 2015

La vulnérabilité du Cœur

Nous cherchons tous notre place, notre identité, notre réelle valeur. L’expérience est notre meilleure alliée pour les trouver. Pourtant, alors même que tout semble faire sens, que tout semble se positionner comme cela doit l’être, un doute nous assaille. Il est minime, mais pourtant présent : suis-je sur le bon chemin ? Ou pour être plus précis, suis-je assez fort pour la prochaine étape ?

Car je vous le dis, une fois que vous faîtes le premier pas, puis encore un, sur votre voie, votre cœur s’ouvre, vos ailes aussi et vous avez le choix de faire le grand saut, ou de retomber.

Ici, j’avais à cœur de parler de la vulnérabilité que certains d’entre vous ont certainement du déjà ressentir. La vulnérabilité du cœur, celle qui vous touche quand votre cœur s’ouvre au monde autours de vous. Vous l’avez remarqué, plus vous êtes ouverts et réceptifs, plus vous devenez vulnérables aux yeux de ceux qui vous jalousent, vous craignent, vous envient. Car oui, la lumière attire la lumière, mais également les ombres.

Quand des êtres viennent à vous avec leur négativité, vous n’avez qu’un choix : vous laissez toucher et tomber à leur niveau, ou vous rendre plus léger et ne pas vous laisser toucher.

Comment devenir plus léger ? En s’allégeant de toute émotion qui ne vous appartient pas. Vous ressentez de la colère ? Fort bien (voir article sur la colère), mais transmutez la en compassion. Comprenez que cette personne, qui vous envoie (peu importe la façon) de la négativité, souffre. Que ce qu’elle vous envoie ne vous concerne pas, mais la concerne. Nous avons tous nos maux, nos choses à travailler, le tout est de ne pas embarquer dans ceux des autres.

Je vous le dis, le temps est à la légèreté. Cette vulnérabilité que vous pouvez ressentir est en fait une force. Celle de votre lumière qui se déploie davantage, celle de votre chemin qui s’illumine grâce à vous. Plus vous émettez de la lumière, plus la guérison dans le monde est possible. Ne vous dénigrez pas, ne vous comparez pas. Réjouissez-vous pour le bonheur de vos amis, des personnes que vous croisez. Réjouissez-vous avec votre cœur aimant, car cela agira comme des miroirs renvoyant la lumière par réflexion…cela atteindra bien plus de monde que l’unique personne initiale.

N’oubliez pas qu’un cœur ouvert est un cœur accessible. C’est un cœur qui n’a pas besoin de mot pour être à l’écoute, c’est un cœur prêt à vivre pleinement et à ne plus se limiter.

Si vous vous sentez vulnérable, glorifier votre amour intérieur, connectez-vous à la source et, en toute humilité, offrez cet amour à toutes personnes que vous croiserez. Nulle n’a besoin de protection quand la lumière et l’amour irradie de lui. Car il possède déjà tout ce qui Est. Ainsi il est déjà un être léger et intouchable.

Auteur: Ozalee – Farah Sahbi  – www.ozaleesens.com

Je suis avant tout une messagère et une inspiratrice qui souhaite qu’en chacun de vous s’éveille votre pouvoir créateur. J’utilise ainsi le langage des astres, celui des images, de l’ayurveda, des couleurs, des sons ou des mots (maux) afin de vous éclairer et que vous créiez votre réalité !

Comprendre vos peurs et dépasser vos blocages est l’une des clefs pour mettre en lumière votre plein potentiel et ouvrir votre champ des possibles !

Je vous propose de vous y accompagner que cela soit en réel ou en virtuel.

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QUOI DE NEUF?

L’Atelier Complétude se donnera en novembre à Montréal et en Mars à Paris et Genève – en savoir plus

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Avant le verbe, il y a la vibration.

 

Ressentez-vous la vibration ? Celle qui est avant toute chose. Elle est éternelle, immuable. A chaque instant, vous pouvez vous connecter à elle. A chaque instant elle est un repère dans l’univers. La vie est mouvement, changement et vibration. Bien souvent les deux premiers sont ressentis comme extérieurs à nous. Mais qu’en est-il de la vibration ? La première, celle du battement de votre cœur. Régulière et rassurante elle est initiale à toutes choses. La seconde, celle du battement du cœur des autres êtres vivants. La chaleur d’un animal se lovant contre vous. La chaleur d’une personne que vous prenez dans vos bras. Par la vibration, c’est la vie que vous ressentez, que vous touchez.

Avant le verbe, il y a toujours eu l’onde. Au delà du verbe, il y aura toujours l’onde. Chacun possède sa propre fréquence, et on ne dit pas pour rien « nous sommes sur la même longueur d’onde ». Cette vérité est acquise de tous, elle a réussit à entrer dans les normes du langage et vous ne savez pas à quel point elle est vérité. Mais je vous le dis, tout est vibration avec n’importe où et n’importe qui. Pour l’entendre, la ressentir, il vous faut vous aligner sur votre propre fréquence afin que le mouvement ne vous éreinte pas. Car lorsque vous n’êtes pas aligné et que vous traversez les ondes de certains lieux ou de certaines personnes, vous vous sentez comme un marin ne sachant pas nager sur un navire. Ça bouge, ça chamboule, ça vous dérange et parfois pire, ça vous atteint. N’oubliez pas que la vibration est puissante ; en vous alignant sur votre fréquence vous avez accès à votre plein potentiel.

Mais qu’en est-il du verbe ? Il est insignifiant et puissant à la fois. Il est comme un rayon qui peut venir faire bouger les ondes en présence. Mais il peut tout autant, utiliser naïvement, ne rien provoquer du tout. Avez-vous remarqué, toutefois, que certains mots ont une vibration, une fréquence plus élevée que d’autres ? Des études sur l’eau et la vibration ont été faites d’ailleurs, et s’il y avait besoin de preuve, elles existent. Mais au delà de ça, chaque être humain lors de son cheminement s’est rendu compte par quelle manière les mots agissent sur notre réalité. Les mots, qu’ils soient pensés, murmurés ou criés auront un impact sur votre vécu. De là a découlé la fameuse pensée positive, vous le comprenez. Alors oui, le verbe fait partie de votre potentiel créateur, mais n’oubliez pas que la vibration est primale et sera également dernière. Nous ne pouvons que vous encourager à écouter ce qui vous fait vibrer et à délaisser les sons, les musiques qui vous affectent.

Notre message ici ne concerne que la vibration qui est. Nous vous invitons à l’explorer, à la contempler et surtout à la considérer dans votre quotidien. Soyez attentifs, vous pourriez bien être surpris.

© Oz

Certains d’entre vous sont en courant de mes projets, dont l’un musical ou devrais-je dire vibratoire. Ce projet, ce groupe, nous l’avons appelé OY. N’hésitez pas à nous suivre sur notre page facebook : Oy Musik.

Pour ceux vivant à Montréal ou alentours, sachez que notre premier concert vibratoire aura lieu le samedi 4 avril. Plus d’informations dans la semaine à venir.

J’aimerai vous partager ici un article d’une personne que je trouve formidable Nadia Didier. Son article nous parle également de vibration à travers les prénoms.

Découvrez par vous-même : un prénom, une identité.

Connecter à sa colère intérieure

 

 

C’est parfait d’être en colère. D’exprimer sa colère. La toucher, c’est mieux l’appréhender. C’est aller dans des zones de soi qu’on préfère d’habitude éviter. La colère est une expression intense qui cache bien souvent une blessure aussi intense. On voit rouge, dit on, quand on est en colère. Quelles sont les peurs que cette colère nous renvoie ?

Quand on touche à cette part d’ombres, quelle lumière peut-on y amener ? Quel est le pardon que l’on doit trouver ? A qui ou à quoi le doit-on? Exprimer ce manque par le biais de cette rage est un acte de courage. S’affirmer par sa colère. Dire que l’on existe. Affirmer son soi plutôt que celui de l’autre. Connecter à soi, à sa douleur, plutôt qu’à celle du voisin. Se sentir si égoïste au point d’en être fière. Se permettre d’exister envers et contre tout. Ne pas se sentir coupable, ne pas se renvoyer cette colère. La laisser pénétrer chaque portion de notre être afin de s’en libérer.

La colère n’est pas mal. Elle se doit d’être vécue autant que la joie ou l’amour. Nous nous le devons pour exister en conscience. Nous nous devons d’accepter nos ombres autant que notre lumière. La choyer autant qu’un nouveau né. Pour que de colère, elle devienne création. De culpabilité, elle devienne amour de soi. Il n’y a pas d’émotion qui blesse. Il n’y a que notre désir à posséder l’émotion qui l’est. Laisser là s’exprimer aussi naturellement que vos rires. Laissez là exploser, au lieu d’imploser. S’affirmer, ne veut pas dire écraser. S’affirmer par sa colère c’est se rendre vulnérable. C’est reconnaître que nous ne sommes pas au dessus de la vie. C’est accepter notre entièreté et la vie qui est notre.

La colère peut être belle. Simplement car elle est une voie, parmi d’autre, d’accomplissement de l’être, de liberté. Quand elle est exprimée, elle ne s’imprime pas…Elle devient force créatrice, elle ne détruit pas. Elle mérite notre amour, notre permission. Et vous verrez que les possibles ne seront plus si lointains.

© Ozalee