Il y a des moments où la vie nous parait plus difficile qu’à d’autres. Des moments où l’introspection devient notre seule conduite tant il semble évident que notre unique ennemi est nous-même.
Durant ces périodes là, on peut se sentir définitivement seul, même si on a des gens qui nous entourent. On peut même aller jusqu’à se sentir malade (physiquement parlant) tant ce qui nous ronge de l’intérieur est vivace. On se sent agité de l’intérieur, pire qu’un lion en cage.
Comme je le disais, on est souvent notre propre ennemi. On se remémore ce qu’on a vécu et pas fait. On se rappelle ce qu’on a ressenti et non exprimé. On se sent frustré de ne pas avoir su agir sur le moment. Mais il est trop tard et on en paye le prix. L’humeur n’est pas au beau fixe et notre mental ne nous est d’aucun réconfort.
Que faire? Vivre à fond l’émotion, le malaise, le mal être. Après tout, c’est ce qui se passe naturellement non? Et puis? Déconnecter, cesser de nous faire du mal. C’est le moment le plus difficile car on ne nous a pas appris à lâcher prise. Et c’est ce qu’il convient de faire. S’aérer l’esprit, prendre les choses avec légèreté. Nous méritons le meilleur, offrons le nous.
Puis? Vient la nuit et le lendemain est un autre jour. Un jour avec du recul. Un jour où l’on s’offre ce qu’on n’avait pas su s’offrir. Un jour où on laisse nos querelles internes se dissoudre afin de se sentir plus léger.
A l’image de la neige, laissez tomber. A l’image du temps qui passe, laissez les minutes devenir heures. Le temps s’étire, nos peines aussi.
Il est naturel d’aller se confronter en ce moment à nos dernières résistances, à notre ego qui s’accroche à ce qu’il peut encore trouver. Le tout est de toujours comprendre que quelle que soit les pensées qui vous assaillent, les problèmes qui vous dérangent, seule l’unité est l’oeuvre de l’âme. Tout ce qui sépare est l’oeuvre du mental.
En espérant que ces quelques mots vous ont aidés et que – surtout – vous trouviez votre lumière intérieure qui pourra ainsi être partagée en ce temps des fêtes.
Ozalee
C’est drôle, j’aimerais entendre ta douce voix pour nous conter tout ça;-)
Un jour peut-être 😉
« Il est naturel d’aller se confronter en ce moment à nos dernières résistances, à notre ego qui s’accroche à ce qu’il peut encore trouver. »
C’est ce que je pensais en vous lisant « égo », oui cet égo qui nous empêche parfois de faire des choses…
Ce qui peut nous sauver c’est l’absence d’émotion, car toutes émotions engendre une certaine forme de retour …
Merci de m’avoir permise de faire remonter des émotions …. pour enfin leur rendre leur liberté. …
L’émotion fait partie de la vie, mais à nous, en effet, de savoir la laisser libre 😉
Merci pour ta présence Lune Soleil 🙂