Je vous invite à découvrir cette magnifique vidéo, que j’ai moi-même redécouvert grâce à une belle amie qui se reconnaîtra 🙂
La beauté du Mexique (si je ne me trompe pas), la beauté de la terre, des animaux, des hommes…passez un bon voyage.
« J’ai donné à en crever. Aimé à en crever. Du moins c’est ce que je croyais. Ce qui est vrai, c’est le chemin parcouru et la résonance qu’il y a au fond de soi. Certains la nomment intuition, d’autres parlent d’une petite voix. A croire qu’elle nous fait si peur qu’on veut l’amoindrir. Qui sait ce qu’est l’amour ? Qui sait ce qu’est l’amour sans penser à se sacrifier soi ? Comment pourrais-je me sacrifier si je suis l’autre que j’aime tant ? Comment pourrais-je même prétendre donner à l’autre, alors même que je me donne à moi. Vous ne me suivez pas ?
Je vais essayer de faire écho en vous. Que ce son, celui de l’amour, vienne percuter chaque parcelle de votre âme afin que les larmes viennent et que le cœur s’éveille. C’est de ça dont il s’agit n’est-il pas ? De cette infinie tendresse que nous avons tant de mal à nous offrir. Et pourtant, nous savons être des mères veilleuses quand l’occasion nous en est donné. Et si je vous disais que l’enfant qui a besoin d’être veillé, dorloté, apaisé, c’est vous. Votre âme, votre cœur, toutes ces parties de vous qu’aujourd’hui chacun essaye d’étouffer. Ou devrais-je dire avant ? Vous ne croyez pas ? Ne ressentez-vous pas depuis quelque temps ce tintamarre intérieur ? Ces battements qui deviennent toujours plus grands et qui savent se gorger d’eau/émotions quand il ne sait plus comment nous amener sur le chemin de notre être ?
J’ai envie de vous dire je vous aime ! J’ai envie de me dire je t’aime. Et je me le dis. D’abord dans la tête. Comme un mantra que l’on se répète. Ensuite dans un souffle. Comme si chaque inspiration m’inondait et chaque expiration me soulevait. Ensuite dans un murmure. Comme si oser se dire était un acte honteux, à cacher. Enfin, se le dire, encore et encore. Et puis se le crier jusqu’à ce que les larmes de cristal deviennent des rires dorés.
Je vous invite tous à l’Amour. L’incommensurable comme le commun. Je vous invite tous à vous pardonner. A vous tenir la main pour aller vers demain. A vous dire que tout va bien aller. A lâcher prise sur le mental qui n’a qu’une fonction: celle de servir le cœur.
En vérité, je vous le dis, vous êtes tous aimés. »
Ozalee – Farah Sahbi
Je vous invite à découvrir ce que nous réserve la rentrée sur mon autre blog dédié à l’astrologie 🙂
Bonne lecture
https://voyageaucoeurdesastres.wordpress.com/2014/08/22/nouvelle-lune-du-25082014/
J’ai découvert ce conte grâce à un ami qui m’est très cher. Je l’ai trouvé plein de sagesse et n’ai pas résisté à l’envie de vous le partager.
Bonne lecture.
Ozalee.
«
Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince
courageux, habile et intelligent. Pour parfaire
son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès
d’un Vieux Sage. »Eclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda
le Prince.« Mes paroles s’évanouiront comme les traces
de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant
je veux bien te donner quelques indications. Sur ta
route, tu trouveras 3 portes. Lis les préceptes
indiqués sur chacune d’entre elles. Un besoin
irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche
pas à t’en détourner, car tu serais condamné à
revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis
t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans
ton coeur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis
cette route, droit devant toi. »Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea
sur le Chemin de la Vie.Il se trouva bientôt face à une grande porte sur
laquelle on pouvait lire « CHANGE LE MONDE ».« C’était bien là mon intention, pensa le Prince,
car si certaines choses me plaisent dans ce monde,
d’autres ne me conviennent pas. » Et il entama son
premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur
le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre,
à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.
Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant,
mais pas l’apaisement du coeur. Il réussit à changer
certaines choses mais beaucoup d’autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent.Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :
« Qu’as-tu appris sur le chemin ? » « J’ai appris,
répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon
pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi
et ce qui n’en dépend pas ». « C’est bien, dit le
Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce
qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à
ton emprise. » Et il disparut.Peu après, le Prince se trouva face à une seconde
porte. On pouvait y lire « CHANGE LES AUTRES ».
« C’était bien là mon intention, pensa-t-il.
Les autres sont source de plaisir, de joie et
de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume
et de frustration. » Et il s’insurgea contre tout
ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez
ses semblables. Il chercha à infléchir leur
caractère et à extirper leurs défauts.
Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.Un jour, alors qu’il méditait sur l’utilité
de ses tentatives de changer les autres, il croisa
le Vieux Sage qui lui demanda : « Qu’as-tu appris
sur le chemin ? » « J’ai appris, répondit le Prince,
que les autres ne sont pas la cause ou la source
de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions
et de mes déboires. Ils n’en sont que le
révélateur ou l’occasion. C’est en moi que
prennent racine toutes ces choses. » « Tu as raison,
dit le Sage. Par ce qu’ils réveillent en toi,
les autres te révèlent à toi-même. Soit
reconnaissant envers ceux qui font vibrer en
toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers
ceux qui font naître en toi souffrance ou
frustration, car à travers eux la Vie t’enseigne
ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu
dois encore parcourir. » Et le Vieil Homme disparut.Peu après, le Prince arriva devant une porte
où figuraient ces mots « CHANGE-TOI TOI-MEME ».
« Si je suis moi-même la cause de mes problèmes,
c’est bien ce qui me reste à faire, » se dit-il.
Et il entama son 3ème combat. Il chercha
à infléchir son caractère, à combattre ses
imperfections, à supprimer ses défauts, à changer
tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout
ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut
quelque succès mais aussi des échecs et des
résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui
demanda :Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en
nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres
qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à
briser. »« C’est bien, » dit le Sage.
« Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à
être las de ma battre contre tout, contre tous,
contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ?
Quand trouverai-je le repos ? J’ai envie de
cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner,
de lâcher prise. » « C’est justement ton prochain
apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant
d’aller plus loin, retourne-toi et contemple
le chemin parcouru. » Et il disparut.Regardant en arrière, le Prince vit dans le
lointain la 3ème porte et s’aperçut qu’elle
portait sur sa face arrière une inscription qui disait« ACCEPTE-TOI TOI-MEME. »
Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette
inscription lorsqu’il avait franchi la porte la
première fois, dans l’autre sens. « Quand on combat
on devient aveugle, se dit-il. » Il vit aussi,
gisant sur le sol, éparpillé autour de lui,
tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui :
ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites,
tous ses vieux démons. Il apprit alors à les
reconnaître, à les accepter, à les aimer.
Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer,
se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, répondit le Prince, que détester
ou refuser une partie de moi, c’est me condamner
à ne jamais être en accord avec moi-même.
J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement,
inconditionnellement. »« C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première
Sagesse. Maintenant tu peux repasser la 3ème
porte. »A peine arrivé de l’autre côté, le Prince
aperçut au loin la face arrière de la seconde
porte et y lut« ACCEPTE LES AUTRES ».
Tout autour de lui il reconnut les personnes
qu’il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu’il
avait aimées comme celles qu’il avait détestées.
Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait
combattues. Mais à sa grande surprise, il était
maintenant incapable de voir leurs imperfections,
leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement
gêné et contre quoi il s’était battu.Il rencontra à nouveau le Vieux Sage. « Qu’as-tu
appris sur le chemin ? » demanda ce dernier.
J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en
accord avec moi-même, je n’avais plus rien à
reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux.
J’ai appris à accepter et à aimer les autres
totalement, inconditionnellement. » « C’est bien, »
dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse.
Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte.Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la
face arrière de la première porte et y lut« ACCEPTE LE MONDE ».
Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette
inscription la première fois. Il regarda autour
de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à
conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé
par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur
perfection. C’était pourtant le même monde
qu’autrefois. Etait-ce le monde qui avait changé
ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda.« Qu’as-tu appris sur le chemin ? »
« J’ai appris, dit le Prince, que le monde
est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit
pas le monde, elle se voit dans le monde.
Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.
Quand elle est accablée, le monde lui semble
triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai.
Il est là ; il existe ; c’est tout. Ce n’était
pas le monde qui me troublait, mais l’idée que
je m’en faisais. J’ai appris à accepter sans
le juger, totalement, inconditionnellement. »C’est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.
Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec
les autres et avec le Monde. » Un profond sentiment
de paix, de sérénité, de plénitude envahit le
Prince. Le Silence l’habita. « Tu es prêt,
maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit
le Vieux Sage, celui du passage du silence de
la plénitude à la Plénitude du Silence ».Et le Vieil Homme disparut.
Texte de Charles Brulhart, Décembre 1995
« Vous pouvez utiliser librement ce document,
à condition de ne pas le modifier et de
mentionner sa source : http://clicks.aweber.com/y/ct/?l=5cOnM&m=mVdTByVkYtFY&b=fAtpnuFIaV1SFp5lOri0fw
et le nom de son auteur : Charles Brulhart. »
On parle beaucoup de connexion à soi-même. C’est vrai, il y a de plus en plus de personnes éveillées qui travaillent consciemment sur leur propre évolution. Mais qu’en est-il de la connexion au réseau internet ? Aujourd’hui grâce aux nouvelles technologies, nous sommes constamment connectés les uns aux autres qu’on le veuille ou non (à partir du moment où on a un téléphone intelligent).
La fin de semaine dernière (03/08), j’ai décidé d’aller faire de la randonnée sans prendre avec moi ce fameux téléphone. J’avais besoin de me reconnecter à moi-même et par là même ne pas me sentir solliciter par tous les « bips » (qui ne me concernent pas forcément) que pourrait faire mon téléphone. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vécu ça (la faute à moi la première) et désormais je tente de modifier mes habitudes vis à vis de ce petit appareil.
Bien entendu, étant travailleur autonome, je me dois de le laisser allumer et disponible le plus souvent possible, mais il y a des horaires où il n’a plus le droit à la parole. Je détermine mes horaires et décide que tout ce qui vient au delà sera à voir le lendemain, peu importe s’il faut rappeler.
J’évite également le plus possible la sonnerie, préférant le laisser sur silencieux. Je ne sais pas pour vous, mais le moindre « bip » ou vibration m’amène à jeter un œil. Je dois bien admettre que cela ressemble de très près à de la dépendance, même si je peux m’en passer (preuve en est ce jour de randonnée) très bien. En bref, je veux faire en sorte qu’il ne soit plus un appareil de fuite de la réalité, comme lorsqu’on va le regarder car on s’ennuie, car on attend son bus par exemple.
Je vous ai listé quelques petites choses que je tente de mettre en place pour me sentir connectée à moi-même sans pour autant être connectée au monde entier :
Les moments où je l’oublie le mieux c’est bien entendu quand je travaille;) Là je suis toute ouïe pour mes clients ne retrouvant la connexion au monde qu’à la fin d’une bonne journée.
De votre côté, quelle est votre rapport à cette ultra connexion moderne ?
Avez-vous d’autres trucs pour éviter d’avoir le nez dessus dès que l’ennui se pointe ?
Bien à vous
Ozalee
La pleine lune c’est aujourd’hui! Mais il y a de fortes chances que ses effets se soient déjà fait ressentir 😉
Je vous invite à en lire ma retranscription sur le lien suivant: Pleine lune du 10/08/2014
Ozalee
Photographie: Julie de Waroquier
« C’était un matin comme tous les autres. Un matin où personne ne se regarde dans le métro. Un matin où l’on s’interroge encore et encore sur son passé. Un matin où le goût des cendres est encore dans la bouche suite à une dispute qu’on regrette avec amertume. Cela vous est déjà arrivé ? De vous sentir si vide que l’unique idée de fréquenter d’autres personnes vous donne envie de pleurer ? Au lieu de cela, je suis parmi ces étrangers dont la vie ne doit pas différé tant que ça de la mienne. Il y a bien cette femme très maquillée qui n’arrête pas de sourire en regardant son téléphone intelligent. Dois-je me réjouir pour elle ou la blâmer d’être attaché à une si petite chose ? Ou encore ce gars qui écoute de la musique, bougeant la tête si fort que cela effraye son voisin qui se tasse comme il peut dans un coin. Dois-je croire que sa vie, ce matin, est plus fanfaronne que la mienne ? Je décide que non. Je baisse les yeux – c’est mieux pour tout le monde – et j’attends d’arriver à ma station.
Sauf que j’étouffe. Mon cœur est tellement profond dans ma poitrine que j’aurai le goût d’aller le chercher. Mais je ne peux pas, ce n’est pas le moment. Les portes s’ouvrent avec fracas, on me bouscule dans le mouvement. Comme d’habitude. A croire que l’humain ne sait plus gérer son espace dès qu’il y a un minimum de dix personnes aux alentours. Pas grave. Mon cœur se crispe encore plus fort protéger derrière les côtes. C’est mieux ainsi. S’il se cache, sans doute qu’on ne le verra plus et que je souffrirai moins. Sans doute, mais pourquoi je ressens ce mal être alors ?
Déjà ma station. Je descends. Aujourd’hui j’ai pris un certain soin à m’habiller. Il paraît qu’il faut donner le change, et même que ça peut être thérapeutique après un chagrin. Vous voulez savoir comment je me sens dans ma petite robe estivale ? Une moins que rien. Pourtant il n’y a qu’une chose qui me manque. La chose essentielle. Mais j’avance parmi la foule. Mon regard se fait fuyant mais personne ne le remarque. Mes lèvres attirent davantage l’attention avec leur carmin et ça me va très bien comme ça. Du moins c’est ce que je me force à croire. J’évolue dans le paraître depuis tellement longtemps que j’oublie d’habitude que ce n’est pas moi. Sauf aujourd’hui.
Car aujourd’hui est différent. Mon cœur m’assène chacun de ses battements pour me rappeler que j’ai perdu une personne que j’aime. Ce n’était pas une dispute comme les autres. Je me souviens des bons moments, le passé m’aspirant comme un gouffre. Je regarde à l’intérieur de moi et je hurle, comme pour rappeler mon cœur à l’ordre. Il y a l’écho de ma voix dans ma tête et toujours pas de cœur. A moins que…oui, un morceau. J’entrevois un de ses morceaux. Brisé. Il l’est. Et chacun de ces morceaux que je n’ai pas récupéré me transpercent l’âme. C’est à ça que ressemble le néant ? Empalée dans un ballet d’émotions ?
Je sors de la station de métro. Le soleil me sourit. Je lui accorde à peine un regard. Je fuis. Je me fuis peut-être. Je l’ai fais depuis le début de cette rencontre. J’ai voulu suivre un chemin qui n’était pas le mien. Ça me revient en pleine face tandis que je marche pour aller travailler. C’est là où est ma place. C’est ça que je veux me forcer à croire. Mais plus j’avance, plus mon cœur m’irrite. Devrais-je éternuer face à ce que je rejette ? Sans aucun doute. Je devrais laisser aller cette peine hors de moi. Mais je préfère jouer la condamnée. C’est ainsi dans la vie. Un deuil ne se fait pas du jour au lendemain.
J’avance encore jusqu’à m’arrêter. Ce n’est pas le deuil d’une relation que je vis. C’est le deuil de moi-même. On naît et on meurt plusieurs fois dans une vie, vous le saviez ? Je l’apprends. Comme un enfant, je n’ai aucune idée de comment évoluer dans cette vie. Pourtant, j’ai un travail, des amis…alors pourquoi je me sens – à nouveau – si seule. C’est une sensation d’abandon telle, que j’ai l’impression que je pourrai sauter d’un pont et que mon cœur ne pourrait pas aller se loger aussi profond qu’il l’est actuellement. Est-ce que je m’aime ? Maintenant ? Personne ne m’a appris à le faire, comment pourrais-je ? Et pourtant, quelque part dans ces profondeurs, quelque chose fait que je suis toujours debout. L’instinct de survie ? Car c’est ça que je fais non ? Survivre à cet autre jour, puis à un autre et encore un autre. Le temps estompe toutes les blessures…et les cicatrices ? Elles restent. Pour celui qui ne changent pas, elles restent. Pour les autres ? Elles tendent à disparaître. Car nous muons n’est-ce pas ? Alors, en fonction de sa profondeur, tôt ou tard elle disparaît.
Je vous le dis. Je ne porte plus de carmin sur mes lèvres aujourd’hui. C’est un autre jour et le soleil continue de me sourire. La différence ? Moi. C’est l’unique qu’on peut avoir dans cette vie. Alors pourquoi se priver d’être différent ? Pourquoi se priver de renaître à soi-même ? C’est la plus belle naissance qu’il m’ait été donné de voir…plusieurs fois…en une seule vie.
Soyez à l’image du soleil et brillez. »
Ozalee – Farah Sahbi
TOUS DROITS RÉSERVÉS. Merci de mettre la source quand vous partagez
https://alchimiedesmots.wordpress.com/2014/08/08/le-soleil-nous-sourit/
Ceci est une création personnelle (pour le texte) Image internet.
« Je le ferai demain. » – « Je dois le faire, mais c’est pour dans deux semaines, alors ça peut attendre ». – « Je le fais plus tard ».
Si vous vous reconnaissez dans une de ces phrases (ou similaires), cet article est fait pour vous. Combien de fois, remettons nous à plus tard une tâche que l’on doit faire. Que cette tâche soit plaisante ou non, notre esprit a la fâcheuse tendance à repousser l’échéance et à la faire en toute dernière minute (merci à l’adrénaline 😉 .
Il y a maintes excuses à ça et l’une des plus importantes consiste à: « ce n’est pas le bon moment ».
Alors je vous pose la question: c’est quoi le bon moment pour vous? Existe-t-il vraiment ailleurs que dans notre imaginaire?
On pense que ce n’est pas le bon moment, et qu’un autre moment futur (et donc qui n’existe pas encore) sera meilleur et qu’on pourra faire telle ou telle chose. Mais je vous le dis, ce moment qui n’est pas assez bon, sera remplacé par un autre qui ne le sera pas etc, au point que parfois des tâches qui pourraient vous apporter un bien être immédiat se font éconduire par des tâches obligatoires (type ménage, courses…). C’est là qu’il devient bon de s’interroger sur sa propre vie. Que fais-je de mes journées? Simplement des obligations, des mots que je barre dans une liste? Ou bien je sais m’amuser, que cela soit par la lecture d’un bon bouquin, un bon repas, passer du temps de qualité avec son amoureux ou ses amis? Si ce genre d’événement est bien souvent relégué après les tâches obligatoires, au point que la satisfaction personnelle n’est jamais totale, on peut s’interroger non? Sur ce fameux bon moment qui permettra de prendre du fun?
Ce bon moment au final, il faut bien comprendre que nous seul pouvons le créer. Mais pour cela, il faut se le permettre. Car au final, faire des choses qui sortent du moule (de la liste), des choses imprévues ou qui vous font envie depuis longtemps, va réveiller votre âme d’enfant, celle qui vit sans penser au lendemain et qui va permettre à la créativité de tout un chacun de se déployer. Cette créativité n’est pas que d’ordre artistique, elle peut être en redécorant une pièce de la maison, en se montrant plus enthousiaste que jamais, surprenant votre entourage par une bonne humeur contagieuse! Au final, la créativité est ce qui vous grandit et fait grandir les autres autours de vous. C’est se sentir bien et partager ce bien être avec tout un chacun, simplement car il transpire à travers vous.
Cela fait combien de temps que vous ne vous êtes pas donné la permission de faire quelque chose d’imprévu, juste pour prendre du plaisir ? 🙂
Si la date est trop ancienne pour que vous vous en souvenez, il est temps de prendre soin de vous dès maintenant!
En ce qui me concerne, je me le rappelle régulièrement, tentant de trouver un équilibre entre les obligations et les plaisirs personnels. Car au final, comme dans beaucoup de choses dans la vie, c’est l’équilibre que l’on recherche en tout et avant tout en nous-même.
Ozalee.